Pascal L a écrit :
Je pense de plus en plus à acquérir une électrique pure (...). En cas de trajets plus longs, train, car, avion, et/ou voiture de location (électrique !).
C'est exactement la démarche que j'ai suivie
Bien sûr, mon i3 BEV n'a pas l'autonomie d'une Tesla et n'est pas aussi polyvalente qu'une hybride série comme la Volt/Ampera. Mais je n'ai pas voulu attendre l'évolution annoncée de la technologie des batteries.
Pourquoi?
Nous le savons tous ici, l'électromobilité est en pleine transition.
Les périodes de transition ont leurs côtés négatifs : prix d'achat toujours très élevés, secteur instable, tâtonnement des normes et des standards, apparition et disparition quasi-darwinienne de modèles et de marques, frustrations causées par l'indigence des infrastructures d'accompagnement, attaques plus ou moins frontales des défenseurs du diesel ou même des écologistes intégristes.
Mais il n'y a pas que du mauvais ...
Je ne ferai pas l'injure de faire la liste des plaisirs que procure rouler électrique; nous sommes tous, ici, des convertis prosélytes. Il y a tout de même un petit "plus", un avantage que je voudrais épingler et qui est appelé à disparaître à plus ou moins brève échéance dès que les voitures électriques (pures ou à prolongateur) seront devenues "mainstream" : l'absence de fiscalité indirecte.
Dans les couloirs des Ministères des Finances de Berlin, Paris ou Bruxelles on voit d'un très mauvais oeil que des contribuables puissent aller faire leurs courses, partir au travail ou en vacances avec leur voiture sans qu'un seul centime ne soit prélevé sur leur "carburant", l'électricité. Pourtant, en Belgique, chaque litre de diesel à la pompe est grevé d'un peu plus de 0,42 € en accises. Soit dans le cas d'une voiture qui roule 16.000 km/an, 336 € environ pour une consommation de 800 litres qui vont directement au Trésor Public.
Lorsque le marché de l'électromobilité aura atteint un certain degré de maturité, que de plus en plus de Mr et Mme Toulemonde rouleront en électrique (pure ou à prolongateur), il ne faudra pas s'étonner que les autorités trouvent le moyen de fiscaliser l'électricité destinée aux batteries de véhicule afin de compenser la perte de recettes due à une réduction de la consommation de produits pétroliers à la pompe. Cela pourrait prendre la forme d'une taxe forfaitaire ou encore de l'obligation d'installer une wallbox équipée d'un compteur avec plombage officiel.
Bref, tout ça pour dire qu'il faut profiter à fond de la chance qui nous est donnée de rouler électrique dès aujourd'hui : chaque kilomètre parcouru grâce à l'électricité est un kilomètre libre!
Désolé pour ce hors-sujet mais je me suis dit qu'on n'était plus à ça près

Je ne m'opposerai bien entendu pas à un déplacement de mon post vers un fil de discussion plus approprié.