Essais au Klassikwelt Bodensee

Je me suis rendu hier à Friedrichshafen pour le Klassikwelt Bodensee, salon classique annuel du lac de Constance, où un hall est consacré aux véhicules électriques, sous le nom d'http://www.tea-expo.de/.
On y retrouve la Mitsubishi (i-MIEV), Tesla (Roadster Sport), Opel (Ampera, Meriva electrique, Equinox à PAC, GT electrique dans la partie historique), Zero Motorcycles, Ruf, Segway et d'autres constructeurs plus confidentiels. EnBW (un fournisseur d'électricité local)
On peut prendre le volant/guidon de l'i-MIEV, la Tesla, Meriva, Equinox, Segway mais aussi d'une moto Zero et d'un cyclo électrique (EnBW E-bike). Et faire un tour en Ampera, en passager seulement malheureusement.

Je n'ai pas pu essayer la Tesla (quand j'ai voulu le faire ce n'était plus possible, mais je n'ai pas bien compris les explications du pilote qui parlait bien trop vite et surtout en allemand ), mais j'ai essayé Meriva, l'Equinox et l'E-bike.
Dans le Meriva et (encore plus) dans l'Equinox, l'intégration de l'électrique est très discrète dans l'habitacle, très propre, comme une voiture de série. Le meriva perd seulement un siège et l'Equinox du coffre. A quelques boutons près ils ont une finition similaire à celle d'un véhicule vendable.

Les 80kW (en pic) du Meriva n'en font pas une sportive, mais une voiture très agréable, capable d'atteindre assez rapidement des allures extraurbaines. A mon avis, il accélère jusqu'à 90km/h plus vite que le diesel 95ch ou l'essence 100ch qui sont proposés au catalogue. Et tout en silence. Il se conduit comme une voiture normale. Même le toucher de la pédale de frein est naturel. Le compteur de puissance (qui remplace le compte-tour) du Meriva est gradué en pourcentages de la puissance maxi, et non en puissance. Celui de l'equinox est gradué en kW, à la manière d'une Bugatti Veyron.

Le compteur du Meriva

L'Equinox fait un bruit de pompe/ventilateur quand on le démarre. Cela dure quelques secondes et d'après le copilote c'est nécessaire pour équilibrer les cellules de la pile à combustible. En tout état de cause, ca reste plus discret qu'un diesel. L'engin fait plus de deux tonnes, et à l'accélération, ca ne se sent pas (au freinage en revanche...). Merci la motorisation électrique qui envoie plus de 100kW au dessus de 50km/h. On se retrouve très vite au dessus de 100km/h, avec seulement un léger bruit de roues. Le problème (?) : ca donne envie d'appuyer plus et du coup la boucle de quelques kilomètres semble bien trop courte. C'est très convainquant.
A l'intérieur, l'espace est préservé.

Le tour en Ampera était bien sûr plus frustrant. D'une part parce qu'on ne peut y être que passager, et d'autre part parce que les autres passagers ont discuté avec le conducteur, en allemand, et si j'ai pu comprendre la plupart de ce qui était dit, je n'avais pas le temps de préparer mes phrases (avec les copilotes du Meriva et de l'Equinox, je pouvais converser plus aisément en anglais).

Une fois le tour fini, le pilote a fait une démonstration de recharge de l'ampera. On remarquera sur la 2e photo la lumière verte sur la planche de bord, qui indique que le branchement est correctement effectué.

Pour finir, une photo qui nous fait tous rêver :