Quand on a eu une formation mécanique lointaine, légère ou inexistante, il est parfois un peu difficile de comprendre comment fonctionne un train épicycloïdal tel que celui présent dans la la transmission de l'Ampera.

Pour ceux qui n'en ont jamais vu bouger bouger, voici une animation où on voit successivement tous les éléments en mouvement, puis l'anneau (ring) bloqué, puis le porte-planètes (carrier) fixe (attention ca ne dure pas longtemps et dans ce cas, les planètes continuent à tourner sur elles-mêmes), puis le soleil fixe.
Dans le cas de l'Ampera et de la Volt, le porte-planètes est relié aux roues (B), le soleil au moteur électrique de 111kW (A) et l'anneau au générateur/moteur électrique secondaire ou à un point fixe (C).
Donc, dans les basses vitesses (en dessous de 110km/h), puisque C1 est embrayé (et C2 débrayé), seul le moteur électrique principal fournit de la puissance mécanique pour les roues et on est dans la situation suivante :
Dans les hautes vitesses (> 110km/h), les états de C1 et C2 s'inversent et l'anneau est relié au moteur secondaire qui tourne. Comme on peut le voir sur le début de la première vidéo, cela permet au soleil de tourner moins vite pour une vitesse de rotation des planètes égale. Cela permet au moteur électrique principal d'éviter les trop hauts régimes, où il perd significativement de son efficience.
Ou pourra remarquer qu'il est tout à fait possible d'échanger les rôles de chaque groupe d'engrenages. Sur la Prius par exemple, le moteur électrique est relié à l'anneau, le thermique au porte-planètes et c'est le soleil qui est relié aux roues.