Genève 2012 2/2 : Salon écologique ?

Nous avions parlé de l'impossibilité de recharger sa voiture électrique dans les parkings visiteurs du salon de Genève 2012. Mais il y a d'autres aspects écologiques que l'on peut évoquer sur un salon automobile.

Le pavillon vert
L'aspect écologique le plus visible du salon de Genève 2012 est le pavillon vert, qui est devenu une tradition à Genève. Cette année il fait 1700m² (à comparer aux 110 000m² pour tout le salon), regroupe 22 exposants et dispose d'horaires élargis par rapport au reste du salon. Un petit parcours routier est mis en place pour permettre des essais de véhicules électriques. Il est possible d'essayer Renault Twizzy et Fluence ZE, Opel Ampera, Nissan Leaf et deux véhicules qui ne sont pas encore sur le marché : Mercedes Vito E-CELL et Ford Focus électrique. Si vous voulez essayer un de ces véhicules, vaudra mieux réserver votre essai dès le matin.
Contrairement à l'an dernier, le pavillon vert est excentré. Il est installé sous une grosse tente, alors que l'an dernier il était dans un des hall. Ce qui fait que sa visibilité est bien moindre : il faut vraiment vouloir y aller pour tomber dessus.
La boucle d'essai est également plus petite que l'an dernier, même si elle est bien plus pratique.

La communication des constructeurs
Ceux qui ont déjà parcouru des grands salons le savent, il y a habituellement une débauche de moyens de communications. Les constructeurs mettent à disposition nombre de documentations papier et rivalisent de créativité sur les objets publicitaires. La compétition de sacs (qui aura le plus gros ou le plus original) était aussi devenue une habitude.
Cette année, gros coup de frein.
Beaucoup de stand ne délivrait pas directement les documentations modèle par modèle mais prenait les adresses des prospects pour expédier les documentations papier par la poste. Cela ne permet pas de rêver en feuilletant les descriptifs au retour du salon, mais les forêts doivent en être reconnaissantes. C'est également une économie pour les constructeurs qui limitent considérable la quantité de documents à produire et transporter.
Du coup, au niveau des sacs, c'était un peu pareil. Pas de document à donner = pas de sac. Et les quelques sacs distribués étaient de format raisonnable.
Signe du temps? L'objet publicitaire le plus original du salon était sans doute... une pomme, donc 100% biodégradable.