Essai Ampéra à Bruxelles: conquis!!
Publié : dim. 22 janv. 2012, 05:03
Enfin, j'ai pu essayer cette Arlésienne! Et le moins que je puisse dire, c'est que je ne suis pas du tout déçu.
Je suis même conquis et séduit, malgré la brièveté de l'essai (30 min uniquement en ville).
Samedi passé, j'avais pris rendez-vous pour essayer l'opel chez un petit concessionnaire de Bruxelles, quasi sur la chaussée de La Hulpe, pour ceux qui connaissent un peu la ville.
J'arrive donc ce samedi 21 vers 16h20. Après quelques minutes d'attente et quelques formalités administratives, on me donne les clés. Le jeune vendeur m'accompagne et me laisse directement le volant.
La mise en route m'est familière et pour cause: elle est pareille dans la prius.
Le tableau de bord regorge d'infos diverses, et il faut s'y retrouver dans cette multitudes de chiffres de couleurs différentes.
L'article d'Ampériste sur le sujet m'avait pourtant un peu préparé, mais tout me semblait alors plus simple: question d'habitude. La lecture est malgré tout agréable.
Sur la console, l'écran affiche le fonctionnement de la voiture de manière bien plus moderne et stylée que celui de la prius: animation de meilleure qualité et plus détaillée, effets visuels léchés, léger relief, etc...
Après quelques explications du vendeur, je démarre. Surprise, la réponse à l'accélérateur est directe et la voiture, très vive, décolle littéralement: le couple au démarrage est vraiment costaud! Il faut effleurer la pédale pour démarrer calmement; là aussi, il faut simplement s'habituer.
Les accélérations sont linéaires mais douces et vigoureuses, avec un moelleux qu'aucun moteur thermique n'aura sans doute jamais, à part peut-être de coûteux multi-cylindres. Et tout cela dans un silence feutré. Quel plaisir, c'est incomparable!! Vive le moteur électrique en solo!
Les suspensions sont très bonnes, ni trop dures, ni trop molles, avec un bon filtrages des petites inégalités et des pavés bruxellois.
Les sièges sont un peu durs mais pas inconfortables. Toutefois, comme je le craignais lors de ma visite chez le concessionnaire la semaine passée, le soutien latéral n'est pas leur point fort mais ce n'est pas dérangeant en conduite normale.
Le freinage manque de mordant, mais il suffit de le savoir et d'appuyer un peu plus fort.
La direction est très douce, un peu trop car elle n'informe pas suffisamment mais sans que cela soit vraiment gênant. D'une manière générale, la voiture est plutôt agile et fait facilement oublier son poids.
La qualité de construction semble bonne: tout tient très bien ensemble et l'ambiance feutrée est comparable à celle d'une compacte premium. Les plastiques sont épais, la fermeture des portières se fait dans un bruit mat agréable.
La visibilité est par contre assez réduite: les surfaces vitrées sont assez petites et procurent un léger sentiment d'engoncement. La vision de 3/4 arrière n'est pas aisée, mais heureusement, la bonne taille des rétros compensent en partie.
En comparaison avec la prius:
- Au niveau agrément de conduite, l'ampéra est nettement supérieure: plus vive et plus vigoureuse en conduite calme ou normale, plus agile, plus silencieuse (je n'ai pas pu l'essayer avec le thermique en marche), plus souple, plus moelleuse, plus feutrée. Avec une réponse à la pédale très directe, sans temps mort. La prius, pourtant souple d'utilisation elle aussi, est plus rugueuse dans son fonctionnement, la faute en partie au bruyant moteur thermique et aux bruits de roulements mal maîtrisés. La réactivité de l'accélérateur est également moins bonne, mais en mode power, la toyota est nettement plus nerveuse, sans toutefois égaler la vivacité au démarrage et la réactivité de l'ampéra.
Par contre, lors de longues accélérations pied au plancher, les performances ne me paraissent pas tellement meilleures dans l'opel. Cette impression est confirmée par les chiffres voisins obtenus par le Moniteur Automobile: pour rappel, au km départ arrêté, l'ampéra s'élance en 31,5 sec contre 32 pour la prius (mais dans un fameux chahut!). Reste que sur l'ampéra, ces accélérations vigoureuses se font dans un souffle et avec un sentiment de facilité inconnu dans la prius.
- Au niveau confort: là aussi, l'ampéra se classe assez loin devant la prius: non seulement elle est nettement plus silencieuse, mais les suspensions sont plus souples et plus filtrantes.
A ce sujet, il paraîtrait que la prius 2012 a vu sa structure renforcée, ce qui a permis d'assouplir ses suspensions. A vérifier.
Les sièges de la toyota sont par contre un peu meilleurs: un peu moins durs, ils sont plus enveloppants.
- Au niveau des commandes: la prius freine plus fort, du moins l'attaque à la pédale me semble meilleure. La direction de la toyota est plus consistante, mais celle de l'opel offre une plus agréable douceur.
- A niveau pratique: comme je l'ai déjà signalé, la prius reste très supérieure. On m'a également confirmé l'interdiction formelle de placer des bagages sur le toit. Fort ennuyeux.
- Au niveau qualité de construction, il n'y a pas photo: l'ampéra navigue dans d'autres eaux. Finition et qualité des matériaux, même s'ils ne valent sans doute pas Audi ou VW, sont pour moi très satisfaisants.
Bref, je suis vraiment enthousiaste!! Par rapport à la prius, l'ampéra me donne l'impression d'être deux catégories au-dessus et d'être de 10 ans plus moderne!
Mais hélas! Même si je devais changer de voiture maintenant, je devrais renoncer à cette géniale auto, à mon immense regret!
Son prix excessif (en Belgique: 44.500€ minimum et aucune prime pour adoucir la facture) est vraiment hors de ma portée, et mon grand nombre de kilomètres au quotidien sans possibilité de recharger ailleurs que chez moi risque de mettre en exergue la relative gourmandise de son moteur thermique. Son manque de côté pratique pourrait aussi s'avérer problématique dans certains cas, sans être cependant vraiment rédhibitoire.
Vivement que l'amortissement de cette technologie Li-Ion et la concurrence fassent baisser les prix (avec un thermique plus sobre, si possible)! Rendez-vous dans 5 à 6 ans.
Je suis même conquis et séduit, malgré la brièveté de l'essai (30 min uniquement en ville).
Samedi passé, j'avais pris rendez-vous pour essayer l'opel chez un petit concessionnaire de Bruxelles, quasi sur la chaussée de La Hulpe, pour ceux qui connaissent un peu la ville.
J'arrive donc ce samedi 21 vers 16h20. Après quelques minutes d'attente et quelques formalités administratives, on me donne les clés. Le jeune vendeur m'accompagne et me laisse directement le volant.
La mise en route m'est familière et pour cause: elle est pareille dans la prius.
Le tableau de bord regorge d'infos diverses, et il faut s'y retrouver dans cette multitudes de chiffres de couleurs différentes.
L'article d'Ampériste sur le sujet m'avait pourtant un peu préparé, mais tout me semblait alors plus simple: question d'habitude. La lecture est malgré tout agréable.
Sur la console, l'écran affiche le fonctionnement de la voiture de manière bien plus moderne et stylée que celui de la prius: animation de meilleure qualité et plus détaillée, effets visuels léchés, léger relief, etc...
Après quelques explications du vendeur, je démarre. Surprise, la réponse à l'accélérateur est directe et la voiture, très vive, décolle littéralement: le couple au démarrage est vraiment costaud! Il faut effleurer la pédale pour démarrer calmement; là aussi, il faut simplement s'habituer.
Les accélérations sont linéaires mais douces et vigoureuses, avec un moelleux qu'aucun moteur thermique n'aura sans doute jamais, à part peut-être de coûteux multi-cylindres. Et tout cela dans un silence feutré. Quel plaisir, c'est incomparable!! Vive le moteur électrique en solo!
Les suspensions sont très bonnes, ni trop dures, ni trop molles, avec un bon filtrages des petites inégalités et des pavés bruxellois.
Les sièges sont un peu durs mais pas inconfortables. Toutefois, comme je le craignais lors de ma visite chez le concessionnaire la semaine passée, le soutien latéral n'est pas leur point fort mais ce n'est pas dérangeant en conduite normale.
Le freinage manque de mordant, mais il suffit de le savoir et d'appuyer un peu plus fort.
La direction est très douce, un peu trop car elle n'informe pas suffisamment mais sans que cela soit vraiment gênant. D'une manière générale, la voiture est plutôt agile et fait facilement oublier son poids.
La qualité de construction semble bonne: tout tient très bien ensemble et l'ambiance feutrée est comparable à celle d'une compacte premium. Les plastiques sont épais, la fermeture des portières se fait dans un bruit mat agréable.
La visibilité est par contre assez réduite: les surfaces vitrées sont assez petites et procurent un léger sentiment d'engoncement. La vision de 3/4 arrière n'est pas aisée, mais heureusement, la bonne taille des rétros compensent en partie.
En comparaison avec la prius:
- Au niveau agrément de conduite, l'ampéra est nettement supérieure: plus vive et plus vigoureuse en conduite calme ou normale, plus agile, plus silencieuse (je n'ai pas pu l'essayer avec le thermique en marche), plus souple, plus moelleuse, plus feutrée. Avec une réponse à la pédale très directe, sans temps mort. La prius, pourtant souple d'utilisation elle aussi, est plus rugueuse dans son fonctionnement, la faute en partie au bruyant moteur thermique et aux bruits de roulements mal maîtrisés. La réactivité de l'accélérateur est également moins bonne, mais en mode power, la toyota est nettement plus nerveuse, sans toutefois égaler la vivacité au démarrage et la réactivité de l'ampéra.
Par contre, lors de longues accélérations pied au plancher, les performances ne me paraissent pas tellement meilleures dans l'opel. Cette impression est confirmée par les chiffres voisins obtenus par le Moniteur Automobile: pour rappel, au km départ arrêté, l'ampéra s'élance en 31,5 sec contre 32 pour la prius (mais dans un fameux chahut!). Reste que sur l'ampéra, ces accélérations vigoureuses se font dans un souffle et avec un sentiment de facilité inconnu dans la prius.
- Au niveau confort: là aussi, l'ampéra se classe assez loin devant la prius: non seulement elle est nettement plus silencieuse, mais les suspensions sont plus souples et plus filtrantes.
A ce sujet, il paraîtrait que la prius 2012 a vu sa structure renforcée, ce qui a permis d'assouplir ses suspensions. A vérifier.
Les sièges de la toyota sont par contre un peu meilleurs: un peu moins durs, ils sont plus enveloppants.
- Au niveau des commandes: la prius freine plus fort, du moins l'attaque à la pédale me semble meilleure. La direction de la toyota est plus consistante, mais celle de l'opel offre une plus agréable douceur.
- A niveau pratique: comme je l'ai déjà signalé, la prius reste très supérieure. On m'a également confirmé l'interdiction formelle de placer des bagages sur le toit. Fort ennuyeux.
- Au niveau qualité de construction, il n'y a pas photo: l'ampéra navigue dans d'autres eaux. Finition et qualité des matériaux, même s'ils ne valent sans doute pas Audi ou VW, sont pour moi très satisfaisants.
Bref, je suis vraiment enthousiaste!! Par rapport à la prius, l'ampéra me donne l'impression d'être deux catégories au-dessus et d'être de 10 ans plus moderne!
Mais hélas! Même si je devais changer de voiture maintenant, je devrais renoncer à cette géniale auto, à mon immense regret!
Son prix excessif (en Belgique: 44.500€ minimum et aucune prime pour adoucir la facture) est vraiment hors de ma portée, et mon grand nombre de kilomètres au quotidien sans possibilité de recharger ailleurs que chez moi risque de mettre en exergue la relative gourmandise de son moteur thermique. Son manque de côté pratique pourrait aussi s'avérer problématique dans certains cas, sans être cependant vraiment rédhibitoire.
Vivement que l'amortissement de cette technologie Li-Ion et la concurrence fassent baisser les prix (avec un thermique plus sobre, si possible)! Rendez-vous dans 5 à 6 ans.