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Kratus a écrit :Et c'est dans le même journal que les articles alarmistes...

Oui

C'est bien de savoir se remettre en question...

Petit déterrage pour dire que je vois la voiture électrique comme l'avenir à moyen terme, mais que je ne suis pas du tout sûr pour le long terme.

En effet, à court terme, nous sommes tous d'accord que la technologie, son réseau de soutien, et les chaînes de production, doivent se développer ; et les voitures électriques sont donc pour l'instant avant-gardistes au milieu d'une majorité de voitures thermiques.

A moyen terme cependant, je vois assez facilement la voiture électrique, une fois arrangés ou en tout cas très réduits les problèmes de la faible autonomie et du temps de charge, devenir la norme, puisqu'elles permettront de faire face à la hausse du prix des carburants et à la raréfaction du pétrole qui nous pend au-dessus de la tête. Nourrie par les énergies renouvelables ou le nucléaire du futur (fusion ou réacteurs à fission rejetant peu, voire capables d'utiliser certains types de déchets), avec une bonne autonomie et moins contraignante à recharger, elle pourra donc se faire sa place au soleil.

Par contre, à long terme, je pense que d'autres technologies prendront le dessus (stabilisation de l'hydrogène? Transmission d'énergie à distance, comme en rêvait Tesla? Mini nucléaire stable? Je parle de ce qui se passera d'ici 50 à 100 ans, donc un peu tout est possible) et que la voiture électrique prendra le chemin de la locomotive à vapeur et, d'ici quelques décennies, du moteur thermique à explosion, pour devenir un témoin de l'Histoire.

Le moteur thermique s’est imposé grâce à à des « génies » comme Henri Ford qui ont flairé la possibilité de gagner beaucoup d’argent. Certains (« pétroliers ») sont même allé parfois jusqu’à la malhonnêteté, attentats, ... pour imposer le moteur thermique.
Rudolf Diesel dans sa volonté de pouvoir brûler n’importe quel carburant carboné a mis au point le moteur diesel. La facilité et l’appât du gain ont fait le reste jusqu’à maintenant.
Au début de l’histoire de l’automobile, la
motorisation phare était électrique et pas thermique.
Aujourd’hui, on aurait pu penser que Tesla jouerait ce rôle. Malheureusement, l’économie mondiale ne l’entends pas de cette façon et il faut se positionner plutôt en haut de gamme pour imposer une nouvelle technologie.
A quant un Henri Ford écologique qui nous permette de nous déplacer librement sans anéantir notre lieu de vie et les voisins qui l’habitent dans des véhicules abordables à tous ?


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Une étude du cabinet Carbone 4 sur l'intérêt de la voiture électrique en France concernant la réduction des émissions carbonées.

L'article correspondant dans Libération

Une autre étude sur l'intérêt d'électrifier les autoroutes pour les camions. Quelques pistes sur les solutions techniques ici.

Fallait y penser

le PAO-Trolley avait une longueur d'avance

Effectivement...
Le gros avantage d'une telle solution : une infrastructure pas trop lourde à équiper si on se contente d'électrifier les axes principaux (autoroutes), en gardant la souplesse du poids lourd (par rapport aux ruptures de charge induites par le ferroutage). Pour les parties non couvertes, un simple tracteur hybride permettrait de n'émettre que sur les derniers kilomètres avant livraison des marchandises. Cette option technique éviterait également le recours a de coûteuses batteries (corrélée à la raréfaction du lithium) et à la problématique de la recharge des camions 100% électriques (infrastructures à créer, temps de recharge, etc).
Et pour inciter les transporteurs à s'équiper de tels tracteurs, on pourrait imaginer une exonération d'écotaxe le jour où celle-ci repointera le bout de son nez. Autre avantage : cette solution pourrait être imposée à tous les camions européens. Il n'est pas interdit de rêver...

Bonsoir,

La voiture électrique est-elle l’avenir ?

-Si cette annonce sur cette batterie (en annonce pour les camions Nikola) est réaliste, alors oui.


Nikola promet monts et merveilles avec sa nouvelle batterie

Nikola se garde bien de donner des détails précis sur ses avancées et n’évoque pas une technologie fonctionnant avec des électrolytes solides. Il indique néanmoins avoir retiré certains éléments liés aux électrodes responsables des réactions chimiques, ce qui permettrait d’accroître la capacité de stockage de chaque cellule. En prime, les risques d’incendie seraient fortement réduits et les matériaux beaucoup plus respectueux avec l’environnement — notamment en ce qui concerne l’étape de recyclage. La batterie serait par ailleurs susceptible de supporter plus de cycles de charge (2 000, contre 1 000 à 1 500).

En chiffres, cette batterie révolutionnaire donne :

1 300 kilomètres d’autonomie en une seule charge ;
1 600 kilomètres d’autonomie pour les batteries fonctionnant à l’hydrogène ;
Des camions pesant plus de 2 tonnes de moins à taille de batterie équivalente ;
Une baisse des coûts de 50 % par kWh par rapport à une batterie au lithium classique.

Si réellement opérante, cette technologie pourrait être employée dans des voitures — avec une autonomie qui passerait de 480 à plus de 950 kilomètres sans ajouter de poids ou accroître la taille de la batterie. On demande quand même à voir.

Intéressant mais il y a tellement d'annonces qui promettent monts et merveilles grâce à leur nouvelle technologie...