Herto a écrit :ampera57 a écrit :Quoi qu'il en soit, on peut quand-même regretter que la capacité utile soit si faible en regard de la capacité réelle (environ 64%), la marge que s'est pris Opel pour éviter un vieillissement prématuré de la batterie est très (trop ?) importante... d'où mon idée de Poisson
Chez Tesla ce rapport capacité utile/capacité réelle est
beaucoup plus élevé, aux alentours de 90%.
Rappelons les paramètres qui impactent le plus la durée de vie de la batterie :
- La décharge profonde
- La température
- Le cyclage (le nombre de charge-décharge)
- La charge complète (surtout si la batterie est maintenue chargée
Il y a des différences au niveau de l'utilisation des deux batteries qui légitiment une différence de stratégie de marge :
- sur la Tesla, la capacité de base est bien plus élevée. L'utilisateur videra donc a priori une proportion plus faible de la batterie.
- sur la Tesla, il n'y a pas de prolongateur d'autonomie. L'utilisateur se tiendra donc à distance du 0% de batterie, synonyme d'immobilisation. Avec une Volt/Ampera, le 0% est potentiellement atteint 2 fois par jour (c'est le cas pour Erik Belmer). Dans le cas -réaliste- de voyages de plusieurs jours sans possibilité de recharge ou d'utilisateur qui paierait l'électricité et pas l'essence (voir expérience néerlandaise), il peut rester longtemps à ce niveau.
- les contraintes d'entreprise sur les durées de vie de batterie
Si la Tesla utilise 90% de la capacité brute de sa batterie, mon hypothèse est que les 10% sont répartis en 2% en bas et 8% en haut.
Sur l'i3, il y a également une différence de stratégie entre la version "pure" et la version "REx". L'impact autonomie est de 10% (avec aussi le surpoids du thermique)
La stratégie de marge adoptée par GM sur Ampera/Volt 1 est probablement excessivement prudente, ce qui explique le le taux d'utilisation aie légèrement augmenté avec la génération 2. Mais adopter les mêmes niveaux 0-100% que Tesla serait une erreur plus grande.