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Amperiste
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Message par Amperiste »

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Chevrolet Volt - AUTOJOURNAL.fr
Voici la Chevrolet Volt. Et comme son nom l’indique, la fée électricité joue les premiers rôles dans cette histoire.
En effet, la Volt roule presque uniquement à l’électricité mais n’a pas les problèmes d’autonomie de ses congénères zéro émission : elle peut rouler pendant 500 km, et refaire le plein en 10 minutes. Mais le plein d’essence. Vous ne suivez pas ? On recommence.
La Volt utilise pour rouler des moteurs électriques d’une puissance de 150 ch, alimentés comme il se doit par des batteries disposées en T entre les sièges arrière et derrière eux. Au passage, il n’y a donc que deux places à l’arrière. Et quand les batteries sont vides, un moteur thermique entre en action, mais simplement en tant que groupe électrogène : il produit l’électricité nécessaire à votre déplacement, il ne recharge pas les batteries. Enfin, à une exception près, que nous verrons plus loin.
Allez, voyons tout de suite ce que ça donne au volant.

Si certains aspects sont similaires à la Prius, d’autres changent, dans le bon sens.
Voix embarquée
La Volt est bien plus agréable à conduire que la Prius, aussi bien en châssis qu’en performances. A chaque fois qu’on appuie sur l’accélérateur, il se passe bien plus de choses que dans la Toyota.
Lorsque vous circulez en ville, afin de compenser le silence de la voiture à basse vitesse, Chevrolet a mis au point une petite innovation originale, à actionner vous-mêmes : l'avertisseur piéton manuel, tout aussi présent sur l'Ampera.

Bon, la découverte de la Volt nous a au départ plutôt séduits pour les sensations procurées, mais ensuite, les choses se gâtent sur le papier.
La Volt a une autonomie à l’électrique seul de 60 à 80 km. Si au bout de ces km vous n’avez pas de prise, vous vous retrouvez avec une berline qui consomme environ 7 litres au 100 km. Donc pour que la Volt soit intéressante au quotidien, il faut impérativement avoir une prise chez soi ou à son bureau. Sinon, vous payez cher, 37 500 €, pour une berline qui consomme normalement.
Bon, mais si vous avez ces prises, alors tout va bien : vous pouvez recharger la Volt pour environ 2 €. Et là, tout va bien pour vos trajets quotidiens, avec le confort de ne pas avoir peur de tomber en panne d’électricité, puisque l’essence est là en supplément.
Une fois ceci bien intégré, découvrons le reste de la voiture. A l’avant, la planche de bord est originale avec des commandes tactiles sur la console centrale : il suffit de les effleurer pour changer de radio, la température ou programmer le GPS. Derrière la console centrale, un peu comme dans les Volvo, se trouve un espace de rangement. Le combiné d’instrument arbore un affichage bleu si vous roulez à l’essence et vert quand vous êtes à l’électricité. Il affiche plusieurs informations dont l’autonomie en électricité et en essence.
A l’arrière, on regrette que le coffre n’ait droit qu’un un tendelet ni esthétique ni pratique. Pourquoi ne pas avoir implanté un vrai couvre-bagages ?
Voilà, vous savez l’essentiel sur cette Volt, sœur jumelle de l’Opel Ampera, mais badgé par la maison mère. Une précision : contrairement à ce que vous avez pu lire ou entendre, le moteur thermique n’est pas uniquement un groupe électrogène. Dans un cas, et un seul, à plus de 120 km/h pendant plusieurs minutes, donc pour résumer sur autoroute, il devient également moteur au sens premier du terme : il est bel et bien relié aux roues motrices via un train épicycloïdal, façon Prius. Présenter la Volt comme une voiture électrique avec prolongateur d’autonomie n’est donc pas tout à fait honnête.
Pour finir, parlons chiffres : ceux de la consommation. Chevrolet annonce 1.2 l aux 100 km, soit 27 g/km de CO2 de moyenne. Inutile de préciser que ces chiffres correspondent à la situation théorique de l’homologation, très avantageuse pour ce type de véhicule. Pour parler concret, soit vous roulez à l’électrique, et vous ne consommez rien. Soit vous roulez à l’essence, et vous êtes en moyenne à 7 litres au 100. Donc encore une fois, la Volt n’est intéressante qu’avec une prise à disposition. Sans cela, les 37 500 €, bonus de 5 000 € déduits, sont bien trop chers. Pour 25 000 €, certaines compactes diesel sont aussi agréables à conduire et bien plus sobres, hors électricité…
L'autojournal enfonce certaines portes ouvertes, comme la Volt n’est intéressante qu’avec une prise à disposition.
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Lel
Camille Jenatzy
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Re: Essai vidéo autojournal.fr

Message par Lel »

Comme beaucoup de journaux autos, l'auto-journal est un peu à côté de la plaque lorsqu'il parle d'hybride.
Il omet sciemment de rappeler que la majorité des automobilistes roulent suffisamment peu pour arriver à faire des moyennes de consommation journalière imbattables.
De toute façon, la phrase "ne sera intéressante qu'avec une prise à disposition" est déjà hors contexte: avec ou sans prise, la volt n'est pas rentable par rapport à une diesel de catégorie équivalente... quoique, pour ce qui concerne certaines allemandes premium, ça se discute.
L'intérêt est ailleurs: peu de pollution, silence, souplesse, couple instantané... Un autre monde.

Quant à prétendre qu'il y a des diesels de 25000€ aussi agréables que la volt, je demande à voir. Un bon moteur électrique aura toujours un agrément supérieur à un thermique de puissance équivalente. Sauf peut-être pour celui qui recherche un plaisir plus auditif...

Il n'y a pas que le diesel dans la vie!

Bref, un essai qui n'apporte rien.
Chevrolet Volt 2012. Achetée en janvier 2017, revendue en panne en octobre 2022.
Toyota Auris hsd 2017 depuis le 23/12/22.
Toyota Corolla 1.4 VVTI 2001 depuis 06/2015
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